Implant dentaire : la meilleure performance

L’implant dentaire offre aujourd’hui une approche chirurgicale avancée et efficace pour remplacer une dent manquante. Il permet de reconstituer partiellement ou totalement une dentition fixe avec une fonctionnalité et un rendu esthétique remarquables.

Plusieurs centaines de milliers d’implants sont posés avec succès chaque année dans le monde. Avec un taux de réussite supérieur à 95 %, l’implantologie constitue ainsi une option haut de gamme, à la fois durable et fiable, pour retrouver la fonction masticatoire, la parole, et le sourire.

Découvrez dans ce guide tout ce qu’il faut savoir sur les implants dentaires, leurs caractéristiques et les options de traitement disponibles.

Un implant dentaire est une racine artificielle placée dans la mâchoire, afin de remplacer une dent ou plusieurs dents manquantes.

L’implant permet ainsi de répondre efficacement à la perte d’une dent ou d’un groupe de dents, en les substituant par des fausses dents composées d’un implant, d’un pilier implantaire et d’une prothèse sur implant.

La pose de l’implant constitue seulement la première étape du traitement. Le seconde est l’acte prothétique, qui consiste à fixer la prothèse sur l’implant dentaire. On utilise pour cela un pilier implantaire (aussi appelé faux moignon implantaire).

Les deux étapes se tiennent à quelques mois de distance, le temps de l’ostéointégration. Une fois celle-ci réussie, il reste à poser la fausse dent pour terminer la  procédure.

De plus en plus de patients décident de poser leur implant dentaire à l’étranger pour bénéficier du meilleur rapport qualité prix. En grande majorité, les français choisissent comme destination un pays membre de l’Union Européenne. Ce qui permet de bénéficier du même remboursement que dans son pays d’origine, en accord avec Directive 2014/11/UE sur les soins transfrontaliers.

Poser ses implants dentaires en Europe ne présente pas de risque particulier en raison de la reconnaissance des diplômes, de standards communs et de la proximité géographique. Les dentistes qui exercent en Europe ou en France ont souvent suivi la même formation au sein de la même université.

Hors de l’Europe, il est difficile de se prononcer car les conditions sont aléatoires par manque de convergence, de règles ou de directives communes.

La technique des implants dentaire est aujourd’hui extrêmement bien documentée et constitue le fleuron de la chirurgie dentaire.

L’implantation dentaire offre en effet des solutions dentaires uniques, au rang desquelles les traitements dentaires suivants :

• Réhabilitation classique d’une dentition (bridge dentaire complet sur implants, collé ou transvissé),
• Les protocoles All on : All on 4, All on 5 et All on 6 (méthode NOBEL, avec ou sans guidage robotique).
• Implantation immédiate après extraction,
• Sinus lift (élévation de sinus et comblement osseux),
• Implantologie basale et autres protocoles spéciaux (Implants zygomatiques ou ptérygoïdiens)

En plus des solutions totalement fixes, l’implant dentaire permet de réaliser des solutions semi-fixes. Solidement ancrés dans l’os, il sert en effet de support à une couronne ou un bridge, mais aussi le cas échéant à une prothèse dentaire amovible. Le dentier dispose alors d’un socle beaucoup plus stable et solide, le port de la prothèse dentaire est beaucoup plus confortable.

Solutions fixes les plus courantes :

1. Prothèse complète fixée sur 6 ou 8 implants,
2. Prothèse complète sur 4 implants (All-On-Four)
3. Bridge ou couronne sur implant

Alternatives semi-fixes les plus courantes :

1. Prothèse amovible sur implants et barre
2. Prothèse amovible sur boutons pressions

Poser un implant est une intervention courante, qui se déroule selon un protocole standard en deux phases espacées de quelques mois. Ce temps d’attente est nécessaire pour permettre la cicatrisation. Voici en résumé les 3 étapes principales de l’opération chirurgicale e: implantologie :

Intervention chirurgicale implantaire

L’implant est enfoui dans la gencive pour faire office de racine qui va supporter la future fausse-dent.

Ostéo-intégration de l’implant

C’est la phase de repos et le temps de cicatrisation. Cette période permet à l’os de se reconstruire autour du site implantaire. Le temps de cicatrisation varie entre 3 et 6 mois selon les cas. Le patient peut porter un appareil dentaire provisoire pendant cette période.

Mise en fonction de l’implant et pose de la prothèse sur implant

Une fois la cicatrisation terminée, on peut poser la fausse dent (prothèse sur implant), grâce à un pilier implantaire, qui relie l’implant et la couronne.

Le nombre de personnes édentées (« les sans dents ») augmente chaque année en France et dans la monde.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’édentement total concernerait environ 30 % de la population mondiale d’ici 2030. Cet handicap fonctionnel, esthétique et social a des conséquences sur la santé.

Les implants dentaires sont une alternative sans commune mesure avec le dentier et règlent le problème de l’édentement. Ils améliorent considérablement la santé bucco-dentaire des Français et la HAS à récemment émis des recommandations pour son remboursement par les autorités.

Lorsque la pose d’implant dentaire n’est pas possible ou est déconseillé, le dentiste peut proposer une alternative.

Comme autre solution que l’implant dentaire, la pose d’une prothèse fixe comme un bridge ou une couronne, ou un appareillage amovible, évitent le recours à l’implantologie.

Dans le cas d’un édentement partiel, une solution fixe sans implant est souvent possible. Le traitement prothétique est alors plus économique, mais il peut endommager le capital bucco-dentaire existant. Le dispositif prend en effet appui sur les dents existantes.

Dans le cas d’une édentation partielle ou complète, la solution la plus économique mais la moins confortable reste la prothèse dentaire amovible (dentier).

D’un point de vue financier, le coût de l’implant reste un frein en l’absence de remboursement par la Sécurité sociale. L’intégralité du coût est ainsi à la charge du patient. Les complémentaires ou mutuelles dentaires proposent parfois un remboursement limité ou forfaitaire.

D’un point de vue médical, la pose d’implants dentaires nécessite un état dentaire optimal et des contre-indications peuvent exister, notamment en terme de diabète ou de tabagisme.

Le dentiste vous informe de toutes les précautions à prendre ainsi que des instructions pré et post-opératoires pour maximiser les chances de réussite de l’intervention.

Le dentiste fixe librement le prix des implants, car les soins en implantologie ne sont pas conventionnés. Les frais en implantologie sont donc souvent élevés, et il n’existe pas de remboursement de l’implant dentaire (hors mutuelle le cas échéant).

Bien que la Sécurité sociale française ne rembourse pas l’implant dentaire, une prise en charge minimale existe pour la prothèse sur implant, à hauteur de 60% de la BRSS fixeée à 120 euros, soit 72 euros par fausse dent.

La situation pourrait évoluer en 2025, car la Haute autorité de santé se prononce aujourd’hui en faveur du remboursement des actes en implantologie.

Le reste à charge de l’implant dentaire après remboursement mutuelle et CPAM est proche de 100%. C’est la raison pour laquelle beaucoup préfèrent y renoncer et choisissent des solutions moins performantes, mais moins chères.

Les mutuelles et complémentaires santé proposent parfois des formules avec prise en charge de l’implant dentaire, mais toujours avec certaines limites. Le choix de la mutuelle implant dentaire est important : bien vérifier les modalités et si elles propose une prise en charge adaptée.

Le consentement éclairé du patient à la pose des implants dentaires est un document signé en amont de l’intervention chirurgicale.

Le patient déclare alors avoir reçu, sur la base d’un examen buccal méticuleux et de l’imagerie médicale complète (radio panoramique et Cône Beam notamment), les informations détaillées au sujet de son traitement. Il est informé des possibilités de traitements alternatifs, comme les bridges, prothèses amovibles, ou autres travaux combinés.

Le patient informé des risques et des effets indésirables éventuels confirme sa décision en apposant sa signature sur le consentement.