Les français sont très majoritairement pour l’encadrement du prix des soins dentaires dentaires en France, tendance confirmée par mini-sondage auprès d’une centaine de patients du 27 au 30.11.17
Se soigner est devenu un luxe, prothèses dentaires trop chers, tarifs honteux, pas étonnant que les personnes aillent se faire soigner en Hongrie… les commentaires ne manquent pas sur l’écart qui existe entre les besoins en soins dentaires de la population et le prix des soins dentaires pratiqués en France.
Le prix des soins dentaires, un obstacle aux soins
Le résultat de notre sondage* est sans appel : 93% des répondants souhaite que le prix des soins dentaires soient mieux encadrés, contre 7% qui estime que le dentiste doit fixé librement ses honoraires.
Les français sont donc très majoritairement pour l’encadrement du prix des soins dentaires en France, afin d’accéder plus facilement aux soins. Mais cela n’a rien d’étonnant quand on connaît combien doivent renoncer à se soigner en raison du prix des soins dentaires!
Rappelons aussi que les prothèses dentaires sont l’objet du renoncement aux soins dentaires. En effet, leur prix est élevé et varie très fortement d’un dentiste à l’autre, car la fixation du prix de la prothèse dentaire reste librement fixé par le praticien. La seule obligation qui leur incombe est celle de « tact et mesure ».
La grogne des dentistes
Les dentistes le répètent à l’envie : les soins courant n’ont pas été valorisé depuis 30 ans, ce qui les oblige à se rattraper sur le prix des soins à honoraires libres, comme les implants et les couronnes dentaires.
S’il est vrai que la situation est compliquée (voire notre article sur l’anarchie tarifaire des soins dentaires en France) en ce qui concerne le prix des soins dentaires, ce sont les patients qui subissent en premier cette situation avec comme conséquence, le renoncement à des soins dentaires pourtant nécessaires.
C’est pour faire face à ce blocage, des négociations se sont engagées entre les syndicats dentaires et l’Etat. Elles visent à trouver une solution et faciliter l’accès aux soins dentaires pour le plus grand nombre. Une revalorisation de plus de 800 millions pour les soins courant est proposée en échange d’un encadrement du prix de certains soins comme les prothèses dentaires. C’est insuffisant pour les syndicats de dentistes qui refusent cette possibilité et demandent plus de 2 milliards en 4 ans.
Les syndicats dentaires considèrent que les concessions demandées pour encadrer le prix des prothèses dentaires, en contrepartie de la revalorisation des soins conservateurs, n’est pas équitable et « ne leur permet pas de s’en sortir financièrement ». C’est la raison principale de la grève en cette fin année 2017 (voir le communique de presse complet)
Des solutions contre le prix des soins dentaires
Beaucoup de patients acceptent mal qu’ils ne puissent pas accéder aux soins dentaires. Ils pensent que la meilleure solution est l’encadrement du prix des soins, afin de limiter les dépassements d’honoraires ou des prix trop élevés, autant d’obstacles à l’accès aux soins.
Eurodentaire facilite l’accès aux soins dentaires en Europe et notamment en Hongrie depuis 2007, en offrant des alternatives au meilleur rapport qualité-prix et en replaçant le patient au coeur de ses priorités.
* Les résultats de ce sondage doivent être pris comme une indicateur de tendance, plus que comme une résultat absolu.
2 Commentaires
Quand on sait que les dentistes se font un pognon incroyable oui je suis pour l’encadrement du prix des prothèses. .Je ne vous dit pas l’argent que j’y ai laissé depuis plus de 50 ans …..Et OUI on ne fait pas faire de nouvelles prothèses à cause du prix, mêmes qu’elles ne sont plus adaptées et que je souffre
L’encadrement du prix des prothèses est un projet qui devait voir le jour début 2018, mais a été repoussé à 2019 face à la grogne des dentistes, qui refusent le compromis. Actuellement, un panier de soins totalement remboursé est à l’étude, mais il ne faut malheureusement pas s’attendre à des changements significatifs en ce qui concerne les prothèses, qui restent le revenu principal des dentistes.